Ce nom est venu tout seul, puisque depuis ma tendre enfance le chiffre 7 me fascine et me suit partout, en grandissant il est là dans mon chemin d'artiste. Pour moi, c'est le chiffre du mystère par excellence et on le retrouve beaucoup dans différentes spiritualités et traditions
et mon oeuvre s'y lie intimement alors je me suit dit que ça serait juste ce qu'il faut pour mon Atelier- Galerie ...
Vous pouvez venir visiter et voire les œuvres de prés. Ça me ferait plaisir de vous recevoir et porter un toast pour l'Art et vivre un moment plein.
Les acquisitions peuvent aussi se faire sur place. Mon atelier est juste là, je propose beaucoup de choses dans cet espace en m'ouvrant aussi à toute éventuelle proposition ...
En ce moment je chercche à lui changre d'adresse ...
Be in touch
Né le 03 fevrier 1985 , vit et travaille en kabylie. Tout pret de Tizi, il a récemment ouvert son atelier-galerie " SPIRIT SEVEN " .
Il est diplômé de l’école régionale des Beaux-Arts d’Azazga en 2011. il a beaucoup travaillé le thème de ‘’la foi comme force créatrice dans l’œuvre d’art’’ à quoi il a consacré son mémoire de fin d’études d’ailleurs.
Depuis, je il s'est lancé dans cette quête infinie qui se lie toujours au spirituel. Dans cet élan les mystiques soufis l’inspirent beaucoup. L’art pour lui, est une sorte de cheminement, quelque chose plein de mystères qui se vivent continuellement dans le profond de notre intérieur.
A présent,il a eu quelques expériences qui lui ont beaucoup apprit et qu'il a marquées avec quelques expositions individuelles et collectives ... on citera essentiellement: Invitation au voyage spirituel, à l'Institut Culturel Italien d'Alger , "Iminig G uidh" une installation dans les locaux de l'IF Alger, la peinture est un amour une exposition à la Gallerie Aicha Heddad , Alger,premier Prix du peintre professionnel au concours national " Ahmed Assela ", " Uni-vers-elle " une installation au palais de la culture, en fin 2020 '' Les subtilité de la bénédiction'' à Dar Abdeltif , une série d’œuvres bien mûries avec sa démarche qui se prononce de plus en plus ...
...N'hésitez pas à m'en dire où écrire un mot... Que ce soit pour une éventuelle acquisition ou curiosité ou autre chose.
Mes œuvres sont tjrs accompagnées d'un certificat d'authenticité cacheté et signé...
Article paru dans le journal " Le courrier d'Algerie "
Exposition : Ahmed Mébarki, des subtilités de la bénédiction à
la grâce de l’inspiration et de la foi
L’artiste plasticien Ahmed Mébarki expose à la Villa Abdelatif. Son œuvre nous interpelle par sa
profondeur et son exigence, son articulation sur une pensée profonde et une connaissance
solide des techniques de l’art, renforcées par une certaine expérience qui se décline en une
grande production d’œuvres.
Par Ali El Hadj Tahar
Mébarki ne se contente pas de peindre, dessiner et sculpter : il écrit sur son travail d’artiste, pour donner
des pistes d’interprétation et de sens. En tant qu’artiste sa démarche répond donc à l’exigence de Marcelin
Pleynet, le philosophe français qui considère comme fondamentale l’articulation théorique de l’art.
L’exposition s’intitule « Lata’if el-baraka, Les subtilités de la bénédiction », un titre qui est né spontanément
dans une discussion avec son amie (Myriam) qui lui posa la question : “Quel titre donneras-tu à toutes ces
beautés, dans le sens d’une exposition ?” Faisant directement le lien avec le soufisme, qui est une vision
ésotérique et mystique de l’islam et qui est en même temps une voie d’élévation spirituelle par le biais d’une
initiation, Mébarki parle d’abord de Baraka, ou bénédiction, mais ce terme peut signifier le Bien ou même
providence, dans le sens de ce qui est béni ou donné par Dieu. Ce mot est essentiel dans le monde du
soufisme puisque le travail d’artiste de Mébarki est intimement lié à cette spiritualité d’où il puise d’ailleurs
toute son inspiration, sa démarche et son énergie, nous dit-il. Le nom de l’artiste est d’ailleurs issu de la
racine baraka.
Depuis des années, Mébarki travaille sur de longues séries d’expériences plastiques. «L’art pour moi est un
cheminement», dit-il. Et cette rencontre entre art, mysticisme et religion n’est pas seulement pour lui une
source d’inspiration mais une grâce, une «Khalwa», dit-il. «Dans ces pratiques, il ne s’agit pas seulement de
peindre ou dessiner, et en ce sens la palette des verbes pour l’art est très riche, voire sans aucune limite.
Livrer, transcrire, effacer, détruire, déchirer, coller, féconder, sculpter, parler, raconter, rêver, prier,
secréter, voiler, dévoiler, caresser… Je vis l’inspiration attentivement et tout le labeur est dans la démarche,
cette chose que nous travaillons à l’intérieur de nous-mêmes ou peut être qui nous travaille bien aussi.
Alors : L’amour divin, Portraits de Saints, Hommage à Abu Madian, Vide de la sainteté, Les graines du
monde, Mosaïque spirituelle, Maqam Qalam Al Waliy, Qabadhat el azal [Ancrages d’éternité], La femme est
une pureté spirituelle, La Mer, Peintures ratées… sont autant de titres sur lesquels circumambulent mes
créations », écrit Mébarki. Son œuvre n’est pas puisée dans le souk du mimétisme et des idées toutes
faites, ni empruntée aux innombrables modes en vogue dans le monde et encore moins dans le
supermarché de l’art dit contemporain. Elle s’articule sur une réflexion et non pas sur des idées
hétéroclites ; elle se base sur une véritable pensée elle-même centrée sur une spiritualité profonde, qui
puise son inspiration dans les livres et les enseignements des anciens, des soufis comme des marabouts de
notre pays dont la pensée religieuse remonte très loin dans le passé et qui a rayonné jusque dans les
lointaines contrées d’Afrique comme en atteste, par exemple, l’enracinement de la zaouia El Alaouia, ancrée
même au Sénégal. Mébarki poursuit : «J’ai alors emprunté «El-loutfa», qui veut dire la subtilité (quelque
chose de très signifiant dans le langage soufi) de la prestigieuse villa Dar Abd Altif qui, pour moi, à travers
son histoire se charge de belles ondes et dont la belle architecture ressemble beaucoup à celles des lieux
de sainteté, comme on en trouve un peu partout dans notre pays. Donc subtilités que j’ai accordées avec la
Baraka qui réunit de multiples expériences d’art fécondes. J’ai choisi de chaque série quelques pépites. »
Grâce, subtilité, Baraka, trois maitres mots dans l’art d’Ahmed Mebraki pour qui l’œuvre est issue d’une
spiritualité qui perpétue la richesse de la tradition, les enseignements des maitres soufis et autres des
savants d’un islam qui a non seulement donné une croyance mais une manière d’être dans la vie, avec
l’environnement et le monde qui nous entoure, jusqu’aux choses les plus petites, qui sont à respecter, à
protéger. Les symboles de cette foi et de cette conscience sont donc mis en valeur par l’artiste. Le vert est
présent dans cette œuvre, dans la mesure où il a d’innombrables significations en islam puisqu’il symbolise
non seulement le paradis mais la vie sur terre. D’ailleurs, un passage du Coran décrit le paradis comme un
endroit où les gens «porteront des vêtements verts en soie fine». Le vert, ce qualificatif qui revient souvent
dans le Coran, est aussi le symbole de l’immortalité, de la fertilité et en opposition avec l’aridité. Des récits
avancent que la bannière utilisée par le Prophète Muhammad (QSSSL) lors de son arrivée à La Mecque était
verte. Selon un Hadith, le blanc fut sa couleur favorite mais il portait parfois un manteau et un turban verts.
Mebarki écrit : «Il y a toujours ce tissu vert qui revient dans mon monde, je l’appelle le tissu de la sainteté
[…] et il donne un cachet spécial pour exprimer le spirituel par excellence. D’ailleurs, on la trouve souvent
dans beaucoup de traditions universelles. Notamment, en islam, dans tous les mausolées on en trouve ce
vert qui couvre le Wali dans sa demeure. Même chez Notre Noble Prophète et ceci n’est pas fortuit, disent
les anciens…»
29 œuvres comme les 29 lettres de l’alphabet arabe
Dans les 70 œuvres récentes exposées, l’artiste mêle peinture, dessin et sculpture en les ponctuant d’une
petite installation intitulée « Maqam Qalam Al Wali ». Mais commençons d’abord par la « Mosaïque
Spirituelle », qui regroupe 29 petites peintures réunies sur un fond vert. Ce n’est pas un diptyque ni un
triptyque ni un quadriptyque mais un ensemble de 29 sous-verres, qui sont une invitation «à l’inspiration
elle-même». «A partir de là, nous pouvons cheminer vers l’œuvre dans un détail, dans une inscription, une
disparition, un jet de couleur, visages, une silhouette, une lettre, un soupçon de présence, un texte, un vol
dans un néant, une forme retentissante, une rencontre, un élan, une expression… L’œuvre dans tous ses
états», écrit l’artiste. Cette «Mosaïque Spirituelle» réunit des morceaux épars, des peintures comme des
idées de peinture mais qui sont solidaires «comme les 29 lettres arabes».
Et puis il y a le bâton, qui renvoie à Moïse, puisqu’en religion comme en art il y a toujours des liens. Mébarki
écrit : « Pour l’artiste le bâton reste bel et bien son outillage voire, son pinceau à travers lequel il
s’entretient avec et en lui-même en faisant ses voyages pour tout résumer. Ainsi je nourris aussi mon petit
agneau blanc, enfin comprenez, je parle de la peinture. Dans cette blancheur vierge je jette mon
incompréhensible, mon insaisissable, souvent un tas de noirs épais, qui rend mes supports lourds et je me
dis ainsi peut-être j’en apercevrai un trait de mystère ? De lumière ? Et d’autres ? Dans d’autres fenêtres il
se peut qu’il s’agisse aussi d’une histoire de rien du tout, d’une expérience insignifiante, absurde ainsi tout
peut se conjuguer… L’art c’est une question de profondeur ! »
La série « L’Amour divin » « est faite à partir de mes réelles vieilles lettres d’amour. J’aime et j’aimais
depuis toujours en écrire mais sans jamais les envoyer, je les garde jalousement pour moi-même. Depuis
quelques temps, ces lettres deviennent mon support sur lequel je peins. (La première fois c’est en 2014 que
j’ai collé une lettre en guise de fenêtre sur une toile). Je les déchire soigneusement jusqu’à me réjouir de la
musique qu’elles produisent. Toutes les lettres deviennent une comme toutes les lettres viennent d’une. Mes
supports peuvent avoir toute une archéologie de l’amour ce n’est pas cette indifférence de matières mortes
et sans histoires sans vie qu’on peut acheter n’ importe où. L’amour est la plus belle des expériences en
cette vie. Aujourd’hui, j’envoie ainsi ces lettres à toutes les femmes, je les trouve réunies en moi et leur
Amour est divin. Le Noble Prophète (QSSSL) n’a-t-il pas dit : «Trois choses m’ont été données à aimer dans
ce monde : les parfums, les femmes et la prière qui est la fraicheur de mes yeux » ! Et c’est Ibn Arabi, Al
Cheikh Al Akbar qui disait : «Regarde la place éminente qu’il a donné à la femme, entre la subtilité du
parfum et le dialogue avec Dieu à travers la prière». Je dirais bien qu’Elle est unique, singulière et s’appelle
LAYLA», écrit Ahmed Mébarki. «Maqam Qalam Al Waliy» est un réel maqâm d’un Stylo bien spécial,
appartenant à un Wali que j’ai hérité », écrit Mébarki qui ajoute : « Al Qalam est une grande symbolique qui
peut nous renvoyer jusqu’au Noble Prophète (QSSSL). Suivi d’un tableau exécuté avec ce même Qalam
juste avant de le mettre dans son mausolée… J’invite par-là les gens pour la Baraka et qui peuvent même
faire une ziara comme dans la tradition soufie. N’est-ce pas là une façon contemporaine d’aborder le
soufisme et l’art à la fois ?» A l’heure où des actions intolérantes issues de sectes extrémistes des deux
bords tentent de remettre en question les marabouts et les saints qui ont permis à l’islam de rayonner et de
se perpétuer dans notre pays, Mébarki considère ceux-ci comme une source de sagesse et de spiritualité.
Son petit mausolée est « conçu pour quelque chose de grand ». « Il s’agit, écrit-il, d’un Qalam spécial d’un
Grand Wali Allah. Je l’ai gardé jalousement pendant des années, un jour m’est venue l’inspiration d’en
réaliser une œuvre. Simplement, Je l’ai précieusement mis dans le mausolée vert que je lui ai conçu avec
beaucoup de soins. Surmonté sur une boite qui a une petite ouverture pour recevoir les « Wa3dates »
comme ça se fait dans la tradition soufie. Une façon d’interpeller le visiteur peut-être. A travers cette
œuvre, je rends hommage pour Tous les Saints connus et inconnus. Le Qalam est très évoqué dans la
spiritualité musulmane, la tradition raconte que la première chose que Dieu a créé fut le Qalam, et Il lui dit:
« Ecris ! » Il dit alors : «Et qu’écrirai-je mon Seigneur ?» Il dit : « Ecris les destinées de toute chose jusqu’à
ce que se tienne la fin du monde». Par une certaine analogie, la beauté du monde n’est que traces de ce
Qalam… L’artiste est celui qui essaie d’en saisir le secret. Il y a aussi une œuvre qui accompagne ce
Maqam, il s’agit d’un ultime dessin que j’ai réalisé avec l’encre sacrée du Qalam juste avant de le mettre
dans sa demeure.il faut dire que c’est fait pendant un moment plein d’intuition. Au format raisin sur un fond
vert, on peut le contempler pendant la Ziara.» Mébarki Ahmed est né le 3 février 1985 à Tizi Ouzou, il est
diplômé de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts d’Azazga, en 2011, et se consacre entièrement à son art
d’autant qu’il dispose d’un atelier qu’il est en train d’aménager…
A. E. T.
Ahmad MEBARKI 2023 © Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez prendre connaissance des détails et accepter le service pour visualiser les traductions.